Fête de la Charbonnière
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Le sabot de Grier s’était préparé pour accueillir tous les visiteurs ce samedi de fête. Installation des tables, préparation de la scène, signalétique amusante, même la charbonnière fut décorée :
La randonnée proposée par Philippe Stref a réuni 7 ou 8 participants qui ont pu profiter du site et de ses alentours (le paradis donc).
Dès midi, de nombreux visiteurs arrivaient pour déjeuner, et ne pas louper le grand moment du cavage final à 14h.
Un peu après 14h, alors que de nombreux visiteurs avaient investi le site, le signal était donné et crocs, râteaux et triandines se sont lancées à l’assaut de la charbonnière. Les plus jeunes comme les anciens charbonniers n’auraient lâché leurs outils pour rien au monde...
Et le tout en musique sur l’air de "J’ai du bon charbon dans ma charbonnière" ! Le stand de vente du charbon n’a pas désempli de l’après-midi et une bonne moitié des sacs présents a été vendue.
L’après-midi festive fût ensuite lancée avec les contes de Jeanine, suivis des fables du Pistil sous le tipi de la clairière. Maya a ensuite entraîné le public pour une promenade dansée dans les alentours. Ce fut ensuite au tour des Popettes de nous faire de jolis clins d’yeux au charbon noir, avant que patrice Weiss n’attire tout le monde dans les bois pour une séance de contes dansés par Bob.
Enfin, Madame Rouge lançait la soirée musicale depuis la clairière...
Pendant ce temps, les derniers préparatifs de la fête se faisaient : nettoyage de la plate forme de la charbo pour y installer des tables pour le repas (avant d’en faire un dance floor), préparation de la cantine...
Puis la soirée s’est lancée avec un petit apéro percussions avant l’entrée en scène des Arsène Lupunk, toujours aussi marrants... et punks.
Pendant ce temps, la cantoche et la buvette tournaient à plein régime, et le petit coin de forêt qui avait accueilli le camp des charbonniers pendant un mois était devenu (entre autres par la grâce des éclairages légers de Rafi) le lieu de la fête.
Transport en Guinée ensuite avec Layba Kourouma et ses percussionnistes : les tables n’ont pas résisté et la plate forme de la charbo s’est transformée en dance floor instantanément !
Il était déjà, ouh-la, bien moins le quart lorsqu’on a pu ouvrir la scène aux Attentat Fanfare.
Alors là comment dire, la foule s’est mise à onduler et à danser, encore, pis ça ne s’est jamais arrêté malgré nos supplications. Même à 4 heures du matin, sous la bruine naissante, hop ça repartait en bœuf rythmique et technoïde près du feu, puis à l’abri sous la bâche de la scène... Bref, si un jour vous les invitez à jouer, vous savez que c’est pour la nuit entière !
En ce lieu un peu magique, la fête ne pouvait être que belle et réussie, tout comme la charbonnière d’ailleurs puisqu’elle a produit 2 948 Kg de charbon pour un peu plus de 20 stères de bois empilées. Il reste un peu de charbon à vendre, mais vraiment trois fois rien. Trouvez moyen de prendre contact avec AtraVercors si vous en voulez.
Et une fois tout rangé, voilà le sabot redevenu comme avant (ou presque : il y flotte encore un petit quelque chose de ce mois passé en forêt) :
Petit aparté juridique :
Non pas que le sujet nous passionne de trop, mais comme il se trouve que l’on nous met le nez dedans (voir l’annonce de la fête du 6) il devient difficile ici de faire comme s’il ne se passait rien.
Revenant sur les propos tenus en face à face, le maire de Presles en rajoute auprès de ses administrés en leur faisant porter un courrier en date du 16 octobre. Plaintecontrix y prétend nous avoir signifié le 11 septembre son intention de nous interdire l’allumage de la charbonnière le 16 septembre s’il n’obtenait pas une autorisation ou dérogation de la part de la préfecture. Celle-ci étant plus qu’hypothétique (il n’a d’ailleurs toujours pas reçu réponse à ce jour), nous n’aurions tout simplement pas monté la charbonnière s’il s’était exprimé de façon aussi claire face à nous. Fort heureusement il n’en a rien été et il a plutôt laissé plané une incertitude bonhomme sur notre projet, pour finalement nous écrire son courrier de refus le 14 septembre alors que la charbonnière était montée. À ce stade il nous était tout bonnement inimaginable de renoncer à son allumage, ce qu’il savait puisque nous lui avions clairement indiqué cela lors de l’entretien du 11 septembre.
C’est bien dommage pour lui d’avoir agi ainsi et de s’accrocher de la sorte à cette posture d’élu à l’autorité bafouée. Notre intention n’était pas de lui nuire, en aucune manière, nous croyions même à un accueil chaleureux comme nous recevons d’habitude. Nous avons toujours étés extrêmement mesurés dans nos propos pour essayer de désamorcer la situation, mais face à l’acharnement juridique la naïveté n’a pas de prise semble-t-il...
AtraVercors remercie les habitants de Presles qui ont accueilli les charbonniers avec grand cœur et joie de vivre, ce furent des moments de partage intenses, le bonheur dans ce petit coin de forêt des Coulmes.
Et tant pis si ça a agacé Plaintecontrix, nous on ne regrette rien (manquerait plus que ça, tiens !).